Redevances Aurifères Osisko Ltée a été créée suite à l’acquisition de 4,3 milliards $ de Corporation Minière Osisko par les sociétés minières Agnico Eagle et Yamana Gold, en juin 2014. La mine Canadian Malartic est au cœur de l’historique de Redevances Aurifères Osisko Ltée, ayant été la pierre d’assise de la Société tout au long de son évolution de société d’exploration à producteur aurifère.
Voici les grandes lignes de l’historique de Redevances Aurifères Osisko Ltée
En appliquant un modèle d’analyse géologique novateur à des données publiques, accessibles grâce au Système d’information géominière du gouvernement du Québec (SIGEOM), Robert Wares voit un potentiel d’exploitation minière à ciel ouvert sur le site de Canadian Malartic. Osisko acquiert les droits sur le site en 2004.
Lorsqu’Osisko amorce ses travaux d’exploration en 2005, environ 200 ménages habitent une partie du territoire à l’étude. Si le potentiel d’une mine à ciel ouvert se confirme , il faudra relocaliser le quartier. L’opération est délicate, mais présente aussi une opportunité pour la Ville et les résidents : les infrastructures du quartier sont à refaire, certaines rues risquent même de s’affaisser dans les galeries de l’ancienne mine. Dans les années 1980, on a dû relocaliser des maisons par mesure de sécurité.
En mai 2006, Osisko se présente à la population malarticoise. Elle y communique ses plans concernant la future mine à ciel ouvert, la relocalisation du quartier sud ainsi que son programme de forage.
Osisko recrute une équipe chevronnée en vue de développer et opérer sa future mine, qui lui permettra de passer des rangs de société d’exploration à producteur, et ainsi de devenir un producteur aurifère intermédiaire d’importance sur la scène minière canadienne.
C’est en septembre 2008 qu’Osisko dépose l’étude d’impact sur l’environnement relative au projet minier Canadian Malartic. Elle sera déclarée recevable en janvier 2009 par le Ministère du Développement Durable, de l’Environnement et des Parcs.
L’étude de faisabilité positive est quant à elle publiée en novembre 2008 et fait état de réserves prouvées et probables de 6,28 millions d’onces d’or.
Osisko conclut une entente cadre avec le Ministère des Ressources Naturelles et de la Faune prévoyant la restauration du site orphelin East Malartic, afin de corriger l’impact négatif laissé par des décennies d’exploitation minière.
En juillet 2008, Osisko démarre le programme de relocalisation qui a pour but de déplacer environ 150 résidences dans un nouveau quartier en développement à Malartic. Ce projet comprendra aussi la construction et le transfert aux autorités concernées d’une école primaire, d’un centre de la petite enfance, d’un centre de formation des adultes, un centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), et d’une habitation à loyer modique. Les clés du nouveau quartier sont remises à la ville de Malartic en octobre 2009.
Faisant suite aux audiences publiques du BAPE (Bureau d’audiences publiques sur l’environnement) et aux nombreuses sessions de consultation avec la population de Malartic, le gouvernement du Québec autorise la construction de la mine Canadian Malartic. Suite à des financements totalisant plus de 1 milliard $, nécessaires à la construction du projet, les travaux débutent à la fin du mois d’août 2009.
Osisko, c’est aussi ses machines gigantesques, essentielles à l’exploitation d’envergure prévue à Malartic. Les opérations minières de pré-production préparent le matériel nécessaire à la construction du mur vert et à la mise en place d’une zone d’empilement de minerai requise pour le démarrage de l’usine.
Du mois d’août 2009 au mois de mai 2011, Osisko aura construit un complexe minier d’envergure nécessitant des investissements totalisant plus de 1 milliard $, dont plus de la moitié directement en Abitibi-Témiscamingue. La mine Canadian Malartic compte plus de 700 employés, pour la plupart des Québécois, qui sont l’âme de la compagnie.
En avril 2011, après plus de 800 000 mètres de forage et un intense travail de préparation, de financement, de relations avec la communauté malarticoise, d’obtention des autorisations nécessaires, puis de construction de la mine, la «nouvelle» Canadian Malartic produit son premier lingot d’or. On n’avait pas vu ça à Malartic depuis vingt-huit ans!
Record de production mensuelle, à 51 114 onces
Débit d’usinage, mensuel record à 1 709 572 tonnes
Débit d’usinage quotidien moyen record de 55 147 tonnes par jour civil
En juin 2014, Agnico Eagle et Yamana Gold font l’acquisition de Corporation Minière Osisko. Une nouvelle Osisko est créée, Redevances aurifères Osisko Ltée, entreprise qui détient une redevance en rendement net de fonderie (NSR) de 5% sur la production de la mine Canadian Malartic.
Le 17 novembre 2014, Osisko et Virginia ont annoncé un regroupement d’entreprises proposé aux termes d’un plan d’arrangement. Le 12 janvier 2015, les actionnaires d’Osisko et Virginia ont approuvé le regroupement des sociétés et la clôture de l’arrangement a été réalisée à la mi-février 2015.
Le 31 juillet 2017, Osisko a clôturé avec succès l’acquisition d’un portefeuille d’actifs de métaux précieux de grande qualité qui se compose de 74 redevances, flux de métaux et ententes d’écoulement de métaux précieux auprès d’Orion Mine Finance Group. À la suite de l’acquisition, Osisko détient un total de 131 redevances, flux de métaux et ententes d’écoulement de métaux précieux, y compris sa redevance phare de 5 % en rendement net de fonderie (« NSR ») sur la mine aurifère de calibre mondial et à longue durée de vie Canadian Malartic. La transaction positionne Osisko comme la société de redevances en croissance de premier plan dans le secteur des métaux précieux et la quatrième plus importante société de redevances au monde.